Expulsé de Moselle en 1941, à l’âge de 6 ans, j’ai habité à St-Dizier, 1 route de Wassy,pendant 4 ans, chez Madame Burlin et sa fille Marguerite (future épouse d’un frère Ortiz),qui nous ont accueillis, mes parents et moi, avec beaucoup de chaleur et d’amitié comme beaucoup de Bragards d’ailleurs.
J’ai donc connu le temps des triporteurs Ortiz et savouré leurs glaces à la Marina, à Deauville-Bragard ou au Jard.
Je garde de ces temps difficiles un souvenir ému et ensoleillé.
Plus tard, fan de cinéma, à chaque entracte, les vendeuses et la Pub Miko m’ont rappelé ces instants magiques.
Saint-Dizier et , entre autres, les “glaces Ortiz”, font partie intégrante de mon Panthéon personnel.
Par la même occasion, je salue la mémoire de Vidal ORTIZ, qui vient de décéder le 7 janvier dernier.